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Très médiatisés, les accidents industriels font les gros titres, ajoutant un impact négatif sur la réputation de l’entreprise, en plus de conséquences matérielles, financières et parfois humaines dramatiques. La prévention contre les risques d’accidents industriels et chimiques fait aujourd’hui partie de la stratégie globale de développement des entreprises.

 

En France, 1 171 installations sont classées Seveso. Explosion de gaz, incendie, fuites substances chimiques, les conséquences des accidents industriels sont plurielles.

Globalement, il est observé que :

  1. 51% donnent lieu à un incendie
  2. 47% à une dispersion de polluant
  3. 5.3% à une explosion
  4. 3.2% à des effets dominos.

(source : uved.fr)

 

Risques industriels, évaluation des causes et des conséquences

Quelles sont les principales causes d’accidents industriels et chimiques?

Identifier les principales causes d’accidents industriels permet de mieux lutter et prévenir contre de nouveaux dysfonctionnements, incidents et accidents majeurs.

Quatres causes expliquent 90% des accidents industriels et chimiques majeurs.

  1. Défaillance matérielle (plus de 4 accidents sur 10)
  2. Défaillance humaine
  3. Anomalie d’organisation
  4. Mauvaise maîtrise des procédés

 

Conséquences des accidents industriels

Les conséquences directes ne tiennent pas en compte les impacts psychologiques ou encore financiers qui résultent des accidents industriels.

Les conséquences des accidents sont généralement multiples et se répartissent en:

  1. Dommages matériels (66%)
  2. Pollutions des eaux de surface et souterraines (18%)
  3. Pertes de production (15%)
  4. Blessés (10%)
  5. Décès (1%)

 

Comment prévenir les accidents industriels ?

 

L’adoption et l’application de mesures de sécurité

Des mesures de sécurité adéquates doivent être adoptées dans le cadre d’une stratégie santé et sécurité, formalisée au travers du plan «Hygiène, Sécurité et Environnement».  Il s’agit d’une part de l’application de la réglementation en vigueur et d’autre part, de mesures supplémentaires propres à l’entreprise si nécessaire. Ce travail peut être mené interne ou nécessiter l’accompagnement d’un consultant externe ou l’appui du partenaire de sécurité privée. L’application scrupuleuse de ces mesures de sécurité doit être contrôlée en continu et faire l’objet de reporting. Les directives Seveso notamment imposent à la direction de l’entreprise la mise en place d’une Politique de Prévention des Accidents Majeurs (PPAM) et un Système de Gestion de la Sécurité (SGS). La réglementation impose également la réalisation d’Études de Dangers et d’un Plan Opération Interne.

 

Des contrôles systématiques

L’entreprise mène en interne des contrôles réguliers et programmés de vérification de la PPAM et du SGS. Chantiers et zones à risques doivent être également menés périodiquement. Pour les installations classées SEVESO, les services d’inspection de la Direction Régionale de l’Environnement de l’Amé­nagement et du Logement (DREAL) dont dépend l’entreprise vérifient par ailleurs l’existence et la bonne application du SGS.

La sélection stricte des collaborateurs

Le recrutement des collaborateurs appelés à travailler dans un environnement à risques ou à manipuler des substances chimiques nécessite une grande vigilance. L’embauche de ces profils doit s’appuyer sur des tests d’aptitude (connaissance des règles de sécurité, réaction en cas d’accidents, etc.) pour sélectionner les collaborateurs les plus compétents.

La formation des employés  

L’erreur humaine est une cause importante d’accidents industriels et qui peut être grandement limitée par la formation. Les collaborateurs travaillant dans un environnement dangereux doivent être formés correctement et testés régulièrement pour gérer les équipements et les substances en toute sécurité. Leur connaissance des procédures d’urgence doivent également être perfectionnées et contrôlées périodiquement. Le PPAM et le SGS prennent en compte la formation des personnels et la réalisation d’audits et de contrôles réguliers. Les nouveaux collaborateurs doivent être encadrés et accompagnés pendant plusieurs mois pour permettre d’intégrer les règles de sécurité. Globalement, les formations régulières permettent d’instaurer une véritable culture de la sécurité.

Une communication claire et visible

La signalisation des zones de danger, telles que les zones Atex, et des consignes de sécurité doit être clairement visibles et mises en évidence. Les ingénieurs sécurité sont responsables de toute la signalétique, les signaux d’alertes et les alarmes permettant d’informer et d’alerter les employés en cas de danger.

Assurer une maintenance stricte des équipements

Outre l’achat d’équipement répondant à la réglementation, il est nécessaire d’instaurer des contrôles, une maintenance et des reportings réguliers – et ceux pour tous les types d’équipements. Des équipes spécialisées vérifient la conformité et le bon état des machines et des installations.

La manipulation sécurisée des déchets dangereux

Certains accidents industriels et/ou chimiques surviennent lors de la manipulation incorrecte de déchets dangereux causant des incendies ou des explosions. La gestion des déchets dangereux doit faire l’objet d’une filière de traitement et de manipulation spécifique, réalisée en interne par du personnel compétent ou par un prestataire externe spécialisé.

La prise en compte de tous les événements

Consigner et rapporter les événements et incidents mineurs – sans conséquence matérielle ou humaine – permet de mener un suivi de ces micro-événements s’ils surviennent de manière fréquente. Un incident considéré comme “isolé” peut cacher un dysfonctionnement à corriger.

Sanctions et  incitations

Le non-respect des mesures de sécurité doit être signalé au contrevenant et peut faire l’objet de sanctions : du simple avertissement au licenciement du collaborateur, selon la gravité de la faute, les conséquences ou encore la récurrence des manquements à la sécurité. Les mesures dissuasives (sanctions) peuvent être contrebalancées par des mesures incitatives pour valoriser et gratifier un comportement exemplaire en termes de respect de la sécurité. Le respect des mesures de sécurité peut être intégré dans l’évaluation annuelle du collaborateur et être prise en compte dans l’appréciation de sa performance, conditionnant l’obtention de gratifications (financières ou non-financières).

Les comités de sécurité

Les mesures de sécurité sont établies dans l’intérêt de l’employeur et des employés. La création de comités de sécurité réunissant des représentants des collaborateurs et de la direction permet de réviser et de faire appliquer les programmes de sécurité en concertation. Le comité de sécurité favorise les échanges. Les retours d’expérience peuvent déclencher la révision de certaines procédures opérationnelles ou organisationnelles. Certaines entreprises interviennent s’intéressent quant à elles à la question du comportement sécurité sur le poste de travail.

La communication interne

Un charte de sécurité et des actions de communication interne permettent de faire adhérer les collaborateurs au projet d’entreprise concernant la prévention des risques. Des programmes et événements spécifiques sont recommandés, notamment lors de l’intégration de nouveaux employés. Les collaborateurs sont responsabilisés sur le devoir de sécurité envers eux-mêmes et leurs collègues. Cette démarche est un projet transversal à l’entreprise impliquant le département sécurité, le département juridique, le service communication, et les ressources humaines.

Le suivi et la transmission de l’information 24h/24

Sur la plupart des sites industriels et particulièrement les sites SEVESO, les équipes se relaient 24h/24. Afin d’assurer la sécurité en continu, il est impératif que tout dysfonctionnement, anomie ou intervention soient notifiés et transmis d’une équipe à l’autre. Pour cela, des mesures et des process doivent être déployés pour mettre la transmission et le suivi de l’information.

Des équipes d’intervention et d’astreinte

Une équipe d’intervention spéciale peut être dépêchée en cas de problème pour venir en soutien de l’équipe sur place. Il peut d’agir de pompiers ou d’agents de sécurité spécialisés dans les interventions en milieux industriels. Le système d’astreinte garantie l’intervention d’une équipe “relai” supplémentaire en cas d’alerte la nuit, les week-ends ou les jours fériés.

L’intervention de prestataires certifiés

La maintenance et la surveillance des sites industriels et SEVESO sont fréquemment sous-traitées par les entreprises. Il est indispensable pour cela de faire appel à des entreprises habilitées, justifiant de certifications telles que le MASE, qui leur permet de mettre en place un système de management de la sécurité.  Pour les zones ATEX, les entreprises sous-traitantes doivent également avoir une certification ou une formation spécifique pour intervenir dans cet environnement.

 

A propos de SMART PS

Créée par des experts de la sécurité privée, SMART PS intervient dans tous les domaines qui nécessitent une surveillance humaine pour protéger les biens et les personnes, physiques et morales.  Sites commerciaux, entreprises et sites industriels,  nos équipes interviennent partout en France. SMART PS est certifié  QUALISECURITE et ISO 9001, garantissant un haut niveau de qualité à ses clients. 

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